Savoir cultiver pour se nourrir est essentiel pour assurer sa descendance .Nos amis les chinois ont toujours été de grands et fins jardiniers . C‘est d‘ailleurs pour cela qu‘ils furent les premiers à dépasser le milliard en nombre d’habitants sur l'étroite planète Terre , notre mère nourricière . Ces deux fleurs de pois chinois que j’ai croisées du regard au milieu de nulle part sur une restanque abandonnée dans la montagne mentonnaise sont la preuve vivante que d’habiles paysans-jardiniers ont cultivé par ici bien avant mon passage promenade . Merci à eux de m’avoir offert ces quelques restes colorés .

« Si tu veux être heureux une journée , tue ton cochon ; si tu veux être heureux une année , marie-toi ; si tu veux être heureux toute ta vie , fais-toi jardinier »   Proverbe chinois .

Bon week-end         

En ce début mai et comme tous les ans à la même époque , Il est une plante très volubile qui se permet de nous enchanter par ses bleus ou ses blancs enivrants . Il s’agit de la Wisteria faussement appelée " glycine  " .

Leurs fleurs pour l’heure sont à l’apogée de leur beauté . De bon matin , ne manquez jamais le plaisir de les humer profondément . Elles vous imprimeront dans les narines une douceur apaisante pour le reste de la journée .

Par contre si vous envisagez la plantation de cette robuste géante au jardin , prévoyez de lui réserver une bonne place ensoleillée et un solide support . En effet , très amoureuse des tuteurs des pergolas elle s’y enlace avec une telle vigueur que les barres métalliques en sont réduites à l’état d’accordéon si on oublie de dompter la belle par quelques tailles au sécateur . Après la floraison spectaculaire du printemps , elle vous dispensera généreusement son ombre bienfaisante les jours d’été forts ensoleillés .

Par contre , les gousses contenant des graines rondes noires de la grosseur d’une fèves ne sont pas à laisser entre les mains des enfants car elles sont toxiques . Vers 50 ans la sénescence approche , la vigueur s‘atténue , mais certains sujets peuvent devenir néanmoins centenaires . Elles sont faciles à multiplier par boutures ou marcottes . L’exempaire ci-joint en photo est situé à Roquebrune-Cap-Martin "Solenzara" . 

Bon Dimanche 5 mai 2013.

Ce matin la montagne est toute propre . Pas un seul menton grisonnant de nuages ne s’échappe en volutes des sommets . La grande lessive du ciel a nettoyé les crêtes , les cimes , les pointes , les pics et les monts . Toute l’eau du vaste grenier rocheux de l’arrière pays mentonnais a été siphonnée vers la baignoire méditerranée en encre bleu outre-mer . C’est l’occasion rêvée pour chausser ses godillots et gravir un ou deux des sommets déjà maintes fois foulés et toujours aussi irrésistiblement attirants . Pour aujourd’hui ce sera le pic de Garuche et la pointe Siricocca . Pas les plus hauts et cependant mes préférés . Pour les affronter deux solutions de marche s’imposent . La version sportive : partir du niveau de la mer , plus précisément de la gare SNCF Carnolès de Roquebrune Cap Martin . Monter face au nord vers les premières hauteurs par un sentier escalier conduisant sur la route des tennis . Emprunter cette route jusqu’aux tennis puis une route forestière jusqu’au niveau de l’autoroute .

Se diriger ensuite vers le charmant village de Gorbio par le sentier muletier . Au village s’orienter vers la petite chapelle St Lazare et direction de St Agnès toujours en grimpant par les sentiers montagnards soit par la cascade du Ray soit par le chemin du doyen Pierre Rochard .

Une fois au pied du village de St Agnès la dernière partie s’offre dans un décors de nombreuses restanques abandonnées . Enfin , arrivé aux flancs du pic de Garuche et de la pointe Siricocca prendre le col du Verroux ultime effort pour se permettre d’admirer tous les étages de ce balcon de roches suspendues au-dessus des flots méditerranéens . La version soft pour touristes peu enclin aux marches forcées se réalise en automobile par la route départementale RD22 jusqu’au village médiéval de St Agnès ; se contenter à pied de la dernière partie du circuit en partant de la chapelle St Sébastien vers le col des Banquettes . Cette balade d’une longue journée de mi saison , est dure en aller retour mais cueillir les crêtes de la montagne avec les pieds laisse d’heureux souvenirs indélébiles .Cette cueillette une fois infusée dans votre corps et votre tête un grand bien-être s'en dégage .

Bonne journée .    

Bonjour,

Ne me cherchez pas sur over ,

Je suis ailleurs là-bas , sur les hauteurs .

Carpano , Grammondo, Siricocca, Garuche,

Mont Ours et Roulabre , Pic du Baudon

sont pour l’heure mes sommets favoris .

Contrairement à l’alcool , je les déguste

sans aucune modération . Certes les cuisses

et les mollets rouillés par un trop long hiver

souffrent les premiers jours d’utilisation

intensive . Mais passée la période de rodage

que du bonheur . Embrasser les cols de Bausson

de Castillons , du berceau et faire sauter le

le col de Verroux est fantastique pour se régénérer .

Fouler le plan du lion , chatouiller le roc d’Orméa ,

fleureter avec le rocher de la corne , titiller

les fantômes de la baisse des Cabanelles ou

de Frayche Fonda est un plaisir inépuisable .

Vous l’avez deviné , je suis plongé dans l’arrière

Pays Mentonnais . J’y suis bien comme un loup

de mer en Méditerranée .

Bonne journée