Si vous flânez du côté de la "Rivièra francaise" en voiture-train express régional  , je vous conseille de descendre à la dernière gare du parcours : "Menton Garavan " pour une randonnée un peu sportive .

Cette station SNCF située à l'extrême sud-est de notre bel hexagone est directement connectée au sentier de grande randonnée le GR 52 .D'ici piquez en direct vers les hauteurs de l'arrière pays . Vous serez époustouflé par le paysage grandiose qui s'en dégage côté mer . Le premier étage de l'étape d'ascension n'est pas le plus agréable car il vous faudra fournir un effort important entre un dédale  de maisons résidentielles insolentes de richesses inutiles et vous devrez franchir l'horrible serpent autoroutier de bitume  gluant de bruits . Ces obsacles désagréables franchis , les premières restanques abandonnées  livrerons dans votre imaginaire les efforts titanesques auxquels nos ancêtres de ces lieux ont fait face pour survivre ici . Les granges à St Paul définiront la fin de la première marche de ce flanc rocheux au pied marin .Ici commence la seconde étape et sa rudesse ascensionnelles. Le Carpano vous regarde de haut et daigne vous offir un décors de désolations semi-désertiques . Cet adret brûlé par les ardeurs des étés est tourné vers les embrums méditerranéens . Menton devient progressivement une simple cellule  verrue  humaine perdue dans l'immensité  de cette dentelle côtière terrestre . Au loin , la  presqu'île du  Cap Martin tire sa langue de vert sombre comme pour boire l'eau des flots qui l'entoure .Vous arrivez au plan du Lion fin de la seconde marche de cet escalier

 " Roc d'orméa" . Face à vous se dresse un berceau revêtu d'un linge caillouteux . L'escalator est monté sur roulettes de graviers grossiers . Votre pied marin  du départ est ici à convertir en pied montagnard . L'effort n'est pas négligeable , à chacun son rythme pour atteindre le col . Trois heures d'un lent déplacement se sont écoulées . Gravir deux brefs crochets en aller-retour pour atteindre les sommets aériens . Vous embrassez alors  la méditerrannée au Sud , la Rivièra francaise à l'Ouest ,le Mercentour enneigé au Nord et la Rivièra italienne à l'Est .

Prenez ici votre pique-nique en toute quiétude .

Le silence y est d'or , la sièste heureuse et bienvenue .

Vous devrez ensuite amorcer une descente soit en retour par l'adret du matin  ou par l'ubac qui vous conduira vers Castellars pour dégouliner sur vos talons jusqu'à Menton vieille ville .Vous serez  fatigué , mais oh ! combien heureux par le sport accompli .

Je ne suis plus là . 

A bientôt

Bonjour :

Fleurs aux origines Sud Africaine , les freesias sont reines à Pâques au Cap Martin . Elles dégoulinent des rochers de Roquebrune comme si elles souhaitaient prendre un bain méditerranéen . Le parfum de ces demoiselles d’avril est sublime .Très capiteux , il ressemble à celui du jasmin . D’ailleurs les maîtres grand nez de Grasse s’en servent comme note de cœur pour certains célèbres parfums .

Plante très exigeante en chaleur , elles ne se plaisent réellement en plein air que dans les situations très abritées du sud de notre hexagone France . Ici elles sont comme chez elles lorsqu’elles vivaient en Afrique du Sud . Dans nos jardins non méditerranéens , il faut planter les bulbes soit en pots pour qu’ils passent l’hiver bien au chaud en véranda ou alors les planter en peine terre au printemps pour une floraison plus tardive au cœur de l’été de nos climats océaniques et continentaux  Européen .

Le sol doit être bien drainé , sableux de préférence . Présentées en rocailles au jardin , elles font des Merveilles . Les fleurs ici photographiées sont comme je les souhaite pour toutes plantes , êtres vivants par excellence , c’est-à dire vivre dans leur élément naturel à l’état sauvage .  

Bonne journée